En 1999, Valorex, avec l’INRA et le Centre Hospitalier de Bretagne Sud, mettent en place la première étude clinique « chaîne alimentaire », c’est-à-dire qui mesure directement chez l’homme (dans son sang) les effets d’une alimentation animale diversifiée versus le système « soja d’import ». Avant l’heure, Valorex met en évidence le lien entre mode de production agricole et santé humaine. Jamais auparavant, ce lien n’avait été démontré de façon aussi étayée. Les résultats publiés sont surprenants et rencontrent un large écho.
Ces recherches donnent une base solide à « l’agriculture à vocation santé » qui fait du paysan le premier acteur de santé publique et conduisent à la création en août 2000 de l’association Bleu-Blanc-Cœur et de son label, devenu depuis le premier signe de qualité dans les produits animaux en France. Bleu-Blanc-Cœur est désormais présent dans 12 pays et continue à s’écrire en lien avec l’INRA et VALOREX, pivot de la R&D.
À cet égard, Valorex est devenu le prototype des entreprises « RSE » (Responsabilité Sociétale des Entreprises) en changeant son modèle économique au service de sa mission. Elle défend l’idée que l’agriculture à vocation santé est un concept utile à tous avant d’être un « marché ». Bleu-Blanc-Cœur se développe ainsi sur des obligations de résultats (qualité nutritionnelle des aliments animaux ou végétaux) et Valorex avec ses filières de production de graines en amont et ses technologies de cuisson des graines devient l’un des fournisseurs (jamais exclusif) de l’agriculture à vocation santé avec ses solutions produits et services pour l’alimentation animale et humaine.